- EAN13
- 9782021122817
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 02/05/2013
- Collection
- Les Livres du nouveau monde
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Dieux, l'État et l'individu. Réflexions sur la religion civique à Rome
John Scheid
Le Seuil
Les Livres du nouveau monde
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-
Papier - Seuil 20,00
Au prisme d'une conception chretienne de la religion, la relation que les
Anciens entretenaient avec leurs dieux et la place qu'ils leur accordaient
dans la cite paraissent deroutantes. Dans la religion de la Rome antique, il
n'etait question ni de Revelation ni de dogmes, pas meme de transcendance. À
tel point que les philosophes et les theologiens de l'epoque romantique ont
denie a la piete romaine son caractere de " vraie foi ". Aux yeux de ses
detracteurs, cette religion civique, indifferente a la relation emotionnelle
et spirituelle qui se nouerait entre Dieu et l'homme, ne pouvait qu'occulter
le " veritable sacre ".
Chose etonnante, bien que des decennies de recherches historiques aient
documente les cultes antiques au plus pres de la maniere dont les Anciens les
pratiquaient, certains travaux contemporains continuent de voir en eux une "
non-religion ", par opposition a une " religiosite " supposee universelle.
En s'attachant a refuter ces theories, ce livre offre une reflexion sur le
phenomene religieux et son inclusion dans la societe dont la resonance avec
les debats contemporains sur la laicite n'est peut-etre pas fortuite. C'est
pourquoi la controverse ne met pas seulement aux prises une approche
confessionnelle et une approche historique de la question ; elle met en jeu le
droit a l'alterite en matiere de religion.
Historien, specialiste de l'Antiquite romaine, John Scheid est professeur au
College de France. Il a notamment publie Quand faire c'est croire : les rites
sacrificiels des Romains (Aubier, 2005 ; 2011) et Pouvoir et religion a Rome
(Pluriel, 2011).
*[5e]: Cinquième
Anciens entretenaient avec leurs dieux et la place qu'ils leur accordaient
dans la cite paraissent deroutantes. Dans la religion de la Rome antique, il
n'etait question ni de Revelation ni de dogmes, pas meme de transcendance. À
tel point que les philosophes et les theologiens de l'epoque romantique ont
denie a la piete romaine son caractere de " vraie foi ". Aux yeux de ses
detracteurs, cette religion civique, indifferente a la relation emotionnelle
et spirituelle qui se nouerait entre Dieu et l'homme, ne pouvait qu'occulter
le " veritable sacre ".
Chose etonnante, bien que des decennies de recherches historiques aient
documente les cultes antiques au plus pres de la maniere dont les Anciens les
pratiquaient, certains travaux contemporains continuent de voir en eux une "
non-religion ", par opposition a une " religiosite " supposee universelle.
En s'attachant a refuter ces theories, ce livre offre une reflexion sur le
phenomene religieux et son inclusion dans la societe dont la resonance avec
les debats contemporains sur la laicite n'est peut-etre pas fortuite. C'est
pourquoi la controverse ne met pas seulement aux prises une approche
confessionnelle et une approche historique de la question ; elle met en jeu le
droit a l'alterite en matiere de religion.
Historien, specialiste de l'Antiquite romaine, John Scheid est professeur au
College de France. Il a notamment publie Quand faire c'est croire : les rites
sacrificiels des Romains (Aubier, 2005 ; 2011) et Pouvoir et religion a Rome
(Pluriel, 2011).
*[5e]: Cinquième
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