- EAN13
- 9782072741159
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 28/09/2017
- Collection
- L'Imaginaire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 8,00
Ce livre reproduit un album tiré à deux cents exemplaires qui avait paru en
Suisse, en 1981. Il se composait de quinze lithographies, gravées sur la
pierre de la propre main de Ionesco, accompagnées de commentaires et d'un long
texte d'introduction. Ionesco y raconte et y explique ses rapports avec la
peinture et le dessin, la signification qu'il donne au noir et blanc. 'Je me
dis une fois de plus, encore, après l'avoir dit tant de fois, on ne peut rien
écrire, on ne peut non plus rien dessiner sans une sincérité totale, naïve,
mais il est bien difficile d'arriver à cette sincérité. En dessinant, j
'essaie ou je tâche de dégager mon esprit de tout ce qui l'encombre, de tous
les soucis, de toutes les vanités, que ce soit bon ou mauvais, ce que je fais
cela n'a pas d'importance.' Chemin faisant, de même que la pierre du graveur
se creuse, la méditation de l'écrivain l'emporte à réfléchir sur le sacré, sur
le scandale de la mort. Il pense aussi à des amis disparus et soudain surgit
une image de femme, abandonnée, éperdue, un roman tragique, en quelques lignes
: 'A-t-elle pu surmonter sa douleur? A-t-elle pu trouver une raison de vivre?
Où est-elle?'
Suisse, en 1981. Il se composait de quinze lithographies, gravées sur la
pierre de la propre main de Ionesco, accompagnées de commentaires et d'un long
texte d'introduction. Ionesco y raconte et y explique ses rapports avec la
peinture et le dessin, la signification qu'il donne au noir et blanc. 'Je me
dis une fois de plus, encore, après l'avoir dit tant de fois, on ne peut rien
écrire, on ne peut non plus rien dessiner sans une sincérité totale, naïve,
mais il est bien difficile d'arriver à cette sincérité. En dessinant, j
'essaie ou je tâche de dégager mon esprit de tout ce qui l'encombre, de tous
les soucis, de toutes les vanités, que ce soit bon ou mauvais, ce que je fais
cela n'a pas d'importance.' Chemin faisant, de même que la pierre du graveur
se creuse, la méditation de l'écrivain l'emporte à réfléchir sur le sacré, sur
le scandale de la mort. Il pense aussi à des amis disparus et soudain surgit
une image de femme, abandonnée, éperdue, un roman tragique, en quelques lignes
: 'A-t-elle pu surmonter sa douleur? A-t-elle pu trouver une raison de vivre?
Où est-elle?'
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