Capitale de la douleur
EAN13
9782073016102
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Folio+Lycée
Langue
français
Langue d'origine
français
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Capitale de la douleur

Gallimard

Folio+Lycée

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Paru en 1926, deux ans après le Manifeste du Surréalisme d’André Breton,
Capitale de la douleur est une œuvre majeure de la poésie du XXe siècle. Le
recueil se veut le manifeste poétique du surréalisme vers lequel Éluard vient
de se tourner et dont il va très vitrine devenir l’une des figures
emblématiques. En vers comme en prose, Éluard explore l’inconscient du sujet
en donnant l’initiative aux mots et à leur libre association, en dehors de
toute rationalité et de tout carcan formel. Sa poésie, traversée d’images
aussi somptueuses qu’hermétiques, donne une vision toute surréaliste de
l’existence qui ne sépare pas le rêve de la réalité. Ces métaphores permettent
aussi à Éluard d’exprimer la douleur d’un homme étranger à la société dans
laquelle il étouffe. Cette douleur n’est pas seulement celle du Je poétique :
elle est la douleur universelle qui se trouve au fondement de chaque existence
et qui parle à tout lecteur. À cette douleur primordiale, la poésie d’Éluard
répond en jetant les bases d’une vie surréaliste, seule en mesure de sauver
l’homme de son désarroi. Ce salut passe par une exaltation de l’amour et de
l’être aimé – qui dans le recueil n’est autre que Gala, l’épouse du poète dont
il est fougueusement épris. Chant de douleur, d’amour et de révolte, Capitale
de la douleur, à presque un siècle de distance, n’a rien perdu de sa beauté et
de sa force, à propos de laquelle ses contemporains ne se sont pas mépris.
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