- EAN13
- 9782370733399
- Éditeur
- Allary
- Date de publication
- 27/08/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Allary éditions 20,90
La paternité, une épopée !
Père de cinq enfants, la vie de famille d'Alexandre Lacroix prend au fil des
chapitres l'allure d'une épopée, semée d'épreuves et de vertiges.
" La paternité est la grande affaire de ma vie adulte. Elle a occupé une large
partie de mon temps. Mon premier enfant est né quand j'avais vingt-cinq ans ;
mon cinquième quand j'en avais quarante-deux. Quatre garçons, une fille. De
deux mères différentes.
J'ai attendu que le cycle des naissances s'achève pour raconter cette
expérience. J'en ressentais le désir depuis longtemps. Les romanciers, les
intellectuels, s'ils évoquent souvent leurs pères, restent très discrets sur
leur propre paternité. En un sens, je les comprends. Écrire sur ses enfants,
c'est prendre le risque de la partialité. Et puis, comment alimenter le
romanesque avec des petits pots ?
À mesure que j'avançais dans l'écriture, j'ai pourtant eu la sensation de
relater une épopée. Dans les romans de chevalerie, il y a des duels, des
moments lumineux et violents où l'on joue sa peau – comme lors d'un
accouchement. Il y a des épreuves aussi – et s'occuper de ses enfants, c'est
en affronter sans cesse. Il faut écarter les dangers autour d'eux, en traçant
une route.
Si la filiation est une expérience épique, c'est encore qu'elle nous confronte
à notre propre mort. Nos enfants sont ce que nous laissons sur Terre après
nous. Dans la logique des choses, ils se trouveront réunis autour de notre
cercueil. Mais cela n'a rien de triste. À mesure que nous vieillissons, nous
transférons sur eux notre amour de la vie. " A. L.
Père de cinq enfants, la vie de famille d'Alexandre Lacroix prend au fil des
chapitres l'allure d'une épopée, semée d'épreuves et de vertiges.
" La paternité est la grande affaire de ma vie adulte. Elle a occupé une large
partie de mon temps. Mon premier enfant est né quand j'avais vingt-cinq ans ;
mon cinquième quand j'en avais quarante-deux. Quatre garçons, une fille. De
deux mères différentes.
J'ai attendu que le cycle des naissances s'achève pour raconter cette
expérience. J'en ressentais le désir depuis longtemps. Les romanciers, les
intellectuels, s'ils évoquent souvent leurs pères, restent très discrets sur
leur propre paternité. En un sens, je les comprends. Écrire sur ses enfants,
c'est prendre le risque de la partialité. Et puis, comment alimenter le
romanesque avec des petits pots ?
À mesure que j'avançais dans l'écriture, j'ai pourtant eu la sensation de
relater une épopée. Dans les romans de chevalerie, il y a des duels, des
moments lumineux et violents où l'on joue sa peau – comme lors d'un
accouchement. Il y a des épreuves aussi – et s'occuper de ses enfants, c'est
en affronter sans cesse. Il faut écarter les dangers autour d'eux, en traçant
une route.
Si la filiation est une expérience épique, c'est encore qu'elle nous confronte
à notre propre mort. Nos enfants sont ce que nous laissons sur Terre après
nous. Dans la logique des choses, ils se trouveront réunis autour de notre
cercueil. Mais cela n'a rien de triste. À mesure que nous vieillissons, nous
transférons sur eux notre amour de la vie. " A. L.
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