- EAN13
- 9782410005363
- Éditeur
- Belin
- Date de publication
- 24/10/2018
- Collection
- Collection Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Dissidents du Maghreb
Depuis les indépendances
Pierre Vermeren, Khadija Mohsen Finan
Belin
Collection Histoire
Autre version disponible
-
Papier - Belin 24,00
Les "Printemps arabes" ont pris l'Occident par surprise. Pourtant, face aux
États autoritaires nés après les indépendances, des hommes et de femmes se
sont toujours levés. Ce sont à proprement parler des dissidents politiques,
comme en connut l’Europe de l’Est à l’époque soviétique. Mais, à la différence
des régimes autoritaires du passé, l’autoritarisme contemporain ne peut pas
s’abstraire de son siècle : tous les habitants et tous les dirigeants savent
qu’il existe un monde libre, quelque part, et que dans de nombreux Etats, y
compris souvent les plus proches culturellement et géographiquement, les
libertés politiques, publiques et privées sont en vigueur. Au Maghreb, cette
conviction est d’autant plus forte qu’il existe un espace de circulation à la
fois physique (15 millions de Maghrébins avec leurs descendants vivent en
Europe au début du XXIe siècle), linguistique et culturel avec l’Europe, et en
particulier avec la France. Deux grands spécialistes du Maghreb, l'historien
Pierre Vermeren et la politiste Khadija Finan, écrivent une histoire méconnue
du Maghreb. Des militants ont combattu au sein d’organisations nationales de
droits de l’Homme (contre les brutalités policières et judiciaires), en faveur
de revendications culturelles (droit à la langue berbère), de la liberté
d’expression (droit à une presse et à des syndicats libres), de genre (droit à
l’égalité des femmes) ou de respect des droits des travailleurs. L’aventure
politique des Printemps arabes a tourné à la tragédie en Syrie et seule la
Tunisie est parvenue à établir un compromis mais il demeure un point clef : un
autre Maghreb est possible.
États autoritaires nés après les indépendances, des hommes et de femmes se
sont toujours levés. Ce sont à proprement parler des dissidents politiques,
comme en connut l’Europe de l’Est à l’époque soviétique. Mais, à la différence
des régimes autoritaires du passé, l’autoritarisme contemporain ne peut pas
s’abstraire de son siècle : tous les habitants et tous les dirigeants savent
qu’il existe un monde libre, quelque part, et que dans de nombreux Etats, y
compris souvent les plus proches culturellement et géographiquement, les
libertés politiques, publiques et privées sont en vigueur. Au Maghreb, cette
conviction est d’autant plus forte qu’il existe un espace de circulation à la
fois physique (15 millions de Maghrébins avec leurs descendants vivent en
Europe au début du XXIe siècle), linguistique et culturel avec l’Europe, et en
particulier avec la France. Deux grands spécialistes du Maghreb, l'historien
Pierre Vermeren et la politiste Khadija Finan, écrivent une histoire méconnue
du Maghreb. Des militants ont combattu au sein d’organisations nationales de
droits de l’Homme (contre les brutalités policières et judiciaires), en faveur
de revendications culturelles (droit à la langue berbère), de la liberté
d’expression (droit à une presse et à des syndicats libres), de genre (droit à
l’égalité des femmes) ou de respect des droits des travailleurs. L’aventure
politique des Printemps arabes a tourné à la tragédie en Syrie et seule la
Tunisie est parvenue à établir un compromis mais il demeure un point clef : un
autre Maghreb est possible.
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