- EAN13
- 9782845902718
- ISBN
- 978-2-84590-271-8
- Éditeur
- Arfuyen
- Date de publication
- 07/06/2018
- Collection
- AINSI PARLAIT L
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 18,5 x 12 x 1,5 cm
- Poids
- 170 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Ainsi parlait Charles Baudelaire
Dits et maximes de vie choisis et présentés par Yves Leclair
De Charles Baudelaire
Préface de Yves Leclair
Arfuyen
Ainsi Parlait L
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Baudelaire est un cas presque unique dans la littérature française : il est célèbre pour un seul et mince volume de poèmes, Les Fleurs du mal, qui a été éreinté par la presse et condamné par la justice.
Le parfum de scandale qui entourait ce livre s'est depuis longtemps dissipé, il est même devenu un classique des classiques de l'enseignement littéraire, mais il continue de concentrer presque exclusivement l'attention des lecteurs. De Baudelaire, que lit-on d'autre aujourd'hui encore, que peut-on citer d'autre ?
Or l'œuvre de Baudelaire sont loin de se résumer à aux Fleurs du mal. S'il est, comme on le dit très souvent, « l'inventeur de la modernité », c'est parce qu'il a développé toute une réflexion esthétique et morale qui garde aujourd'hui une grande part de sa validité. En haine de l'esprit bourgeois de son temps, il a élaboré un anticonformisme radical, mélange d'un dandysme à la Byron et d'un immoralisme à la Sade.
Cette part essentielle de son message, ce n'est pas tant dans Les Fleurs du mal qu'il faut la chercher, mais ses innombrables notes en prose : dans les Fusées (1851), dans L'Art romantique (1852), dans Les Paradis artificiels (1860), dans les Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains (1861), Le Spleen de Paris (1869), Mon cœur mis à nu (1864), les Curiosités esthétiques (1868), dans les Journaux intimes (1851-1862) ou dans les Salons et les Lettres.
Yves Leclair, écrivain éclectique et raffiné, mais aussi grand connaisseur de notre littérature, tente l'approche de cet autre Baudelaire, qui nous est si proche dans son insoumission et ses tourments.
Le parfum de scandale qui entourait ce livre s'est depuis longtemps dissipé, il est même devenu un classique des classiques de l'enseignement littéraire, mais il continue de concentrer presque exclusivement l'attention des lecteurs. De Baudelaire, que lit-on d'autre aujourd'hui encore, que peut-on citer d'autre ?
Or l'œuvre de Baudelaire sont loin de se résumer à aux Fleurs du mal. S'il est, comme on le dit très souvent, « l'inventeur de la modernité », c'est parce qu'il a développé toute une réflexion esthétique et morale qui garde aujourd'hui une grande part de sa validité. En haine de l'esprit bourgeois de son temps, il a élaboré un anticonformisme radical, mélange d'un dandysme à la Byron et d'un immoralisme à la Sade.
Cette part essentielle de son message, ce n'est pas tant dans Les Fleurs du mal qu'il faut la chercher, mais ses innombrables notes en prose : dans les Fusées (1851), dans L'Art romantique (1852), dans Les Paradis artificiels (1860), dans les Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains (1861), Le Spleen de Paris (1869), Mon cœur mis à nu (1864), les Curiosités esthétiques (1868), dans les Journaux intimes (1851-1862) ou dans les Salons et les Lettres.
Yves Leclair, écrivain éclectique et raffiné, mais aussi grand connaisseur de notre littérature, tente l'approche de cet autre Baudelaire, qui nous est si proche dans son insoumission et ses tourments.
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