- EAN13
- 9782845903654
- ISBN
- 978-2-84590-365-4
- Éditeur
- Arfuyen
- Date de publication
- 29/02/2024
- Collection
- Les Cahiers d'Arfuyen (1)
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 20,5 x 13,5 x 1 cm
- Poids
- 160 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Ce n'est pas un hasard si figure en couverture de ce nouveau livre l'idéogramme kou, en chinois « bouche ». Ce signe se réfère bien sûr d'abord aux petites ouvertures qui donnent leur titre au livre : cette « petite lucarne / ouverte // au fond /du tableau » qui semble le faire communiquer, conne dans un tableau de Vermeer, avec un autre monde.
Mais ce signe désigne aussi la bouche béante dans l'instant de 'émerveillement : « elle est venue, dit le poète / l'inattendue l'éblouissante // sitôt / disparue ». Innombrables sont ces instants pour qui sait les accueillir et chaque poème en est comme la trace, peut-être aussi peut-être la clef. Car, écrit Goorma « nul / ne rencontre le poème // sans / se rencontrer ». Le poème n'est pas simple souvenir, mais principe actif. Il nous aide à voir et à entendre.
Comme le poète, le lecteur qui vit profon-dément le texte doit pouvoir éprouver lui aussi cette étrange impression : « je m'éveille soudain / regardant tout autour // comme venant / de tomber du ciel ». C'est alors que subitement la lucarne s'ouvre à la vision : « le soir appuie / son front noir // sur la vitre / et te regarde ». Et c'est alors que se fait sensible, dans un parfait silence, le passage de la grâce.
Car toujours, rappelle le poète, « l'effroi est /grand ouvert // au vertige / de la grâce. » Et ce sont au contraire l'habitude et le confort qui nous empêchent de la recevoir. Au plus sombre des jours, la grâce reste présente en nous : « par le sourire en nous / de la clarté // la grâce demeure / invaincue ».
Mais ce signe désigne aussi la bouche béante dans l'instant de 'émerveillement : « elle est venue, dit le poète / l'inattendue l'éblouissante // sitôt / disparue ». Innombrables sont ces instants pour qui sait les accueillir et chaque poème en est comme la trace, peut-être aussi peut-être la clef. Car, écrit Goorma « nul / ne rencontre le poème // sans / se rencontrer ». Le poème n'est pas simple souvenir, mais principe actif. Il nous aide à voir et à entendre.
Comme le poète, le lecteur qui vit profon-dément le texte doit pouvoir éprouver lui aussi cette étrange impression : « je m'éveille soudain / regardant tout autour // comme venant / de tomber du ciel ». C'est alors que subitement la lucarne s'ouvre à la vision : « le soir appuie / son front noir // sur la vitre / et te regarde ». Et c'est alors que se fait sensible, dans un parfait silence, le passage de la grâce.
Car toujours, rappelle le poète, « l'effroi est /grand ouvert // au vertige / de la grâce. » Et ce sont au contraire l'habitude et le confort qui nous empêchent de la recevoir. Au plus sombre des jours, la grâce reste présente en nous : « par le sourire en nous / de la clarté // la grâce demeure / invaincue ».
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