- EAN13
- 9782749100791
- ISBN
- 978-2-7491-0079-1
- Éditeur
- Le Cherche Midi
- Date de publication
- 06/03/2003
- Collection
- Collection Amor fati
- Nombre de pages
- 198
- Dimensions
- 22,2 x 15,2 x 1,9 cm
- Poids
- 300 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 818.402
- Fiches UNIMARC
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Mauvaises pensées
tirées du "Dictionnaire du Diable" ainsi que de lettres, articles et autres noirs récits
De Ambrose Bierce
Traduit par Alain Blanc
Le Cherche Midi
Collection Amor fati
Scepticisme, dérision, causticité, lucidité, telles sont les vertus cardinales – ou les impardonnables travers – du père du Dictionnaire du Diable qui avait pour devise : " Rien n'a d'importance ". Redoutable et redouté journaliste, dictateur littéraire capable d'établir ou de torpiller une réputation, brillant satiriste – peut-être le meilleur depuis Voltaire – mais aussi poète et nouvelliste, Ambrose Bierce (1842-1914) doit sa place dans la littérature américaine à un remarquable talent de conteur d'histoires aussi noires qu'hallucinées.
De son vivant il fut affublé de quelques sobriquets : " Tout-puissant Dieu Bierce " ou " Bierce l'amer " ou même " Le diable hilare ", comme devait le surnommer un pasteur de San Francisco. Il faut reconnaître qu'il ne les avait pas volés... à toujours faire flèche de tout bois et soucieux comme il était de tirer sans relâche sur tout ce qui bougeait : homme de loi ou d'État, de cour ou d'église, de lettres ou d'affaires, homme d'armes, de maladie, de désir et de conviction... sans omettre l'homme tout court, c'est-à-dire soi. Ambrose, l'universel redresseur de torts...
Prendre part à une guerre de Sécession, fréquenter non sans assiduité ses semblables de toutes conditions, observer à la loupe et sans indulgence leurs vices, tout cela ne pouvait que le prédisposer à moudre de mauvaises pensées, gorgées d'humour noir.
De son vivant il fut affublé de quelques sobriquets : " Tout-puissant Dieu Bierce " ou " Bierce l'amer " ou même " Le diable hilare ", comme devait le surnommer un pasteur de San Francisco. Il faut reconnaître qu'il ne les avait pas volés... à toujours faire flèche de tout bois et soucieux comme il était de tirer sans relâche sur tout ce qui bougeait : homme de loi ou d'État, de cour ou d'église, de lettres ou d'affaires, homme d'armes, de maladie, de désir et de conviction... sans omettre l'homme tout court, c'est-à-dire soi. Ambrose, l'universel redresseur de torts...
Prendre part à une guerre de Sécession, fréquenter non sans assiduité ses semblables de toutes conditions, observer à la loupe et sans indulgence leurs vices, tout cela ne pouvait que le prédisposer à moudre de mauvaises pensées, gorgées d'humour noir.
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