- EAN13
- 9782916724461
- ISBN
- 978-2-916724-46-1
- Éditeur
- TriArtis
- Date de publication
- 05/06/2013
- Nombre de pages
- 56
- Poids
- 200 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Edgar Poe, Le Fantôme De Baudelaire
Adaptation libre de la correspondance de baudelaire et de barbey d'aurevilly
De Gérald Stehr
D'après l'œuvre originale de Jules Barbey d'Aurevilly, Charles Baudelaire
TriArtis
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Du jour, où l’œuvre d’Edgar Allan Poe lui fut révé-
lée, Charles Baudelaire en devint possédé : le fantôme
d’Edgar Poe s’empara de sa vie, il ne s’occupa, ne parla,
ne rêva plus que de Poe…
Avec les années, Baudelaire finit par justifier pleinement, cette gémellité en empruntant à Poe une bonne partie de sa doctrine poétique, s’inspirant de lui en maintes
occasions, s’appliquant même à le prolonger avec ce
désir unique « qu’Edgar Poe – qui n’est pas grand chose
en Amérique – devienne un grand homme… pour la
France…»
À l’occasion de la parution des Nouvelles Histoires
extraordinaires, il entre dans une polémique d’une rare
violence avec son ami Barbey d’Aurevilly, dont il espérait le soutien. Barbey d’Aurevilly condamne Poe et
l’Amérique, qu’il considère comme le même mal monstrueux et mortel, le mal de l’individualité. Pour lui Poe,
en tant que « roi des Bohêmes », en est la forme la plus
aboutie. Baudelaire condamne l’Amérique considérant
qu’elle a assassiné l’individu abouti dans l’art.
Ce qui les réunit, c’est la fascination pour un génie très proche du leur, de ceux qui
côtoient le gouffre. Barbey a fait le pari de Pascal, espérant échapper au néant, Baudelaire, foudroyé par une crise, sera anéanti.
lée, Charles Baudelaire en devint possédé : le fantôme
d’Edgar Poe s’empara de sa vie, il ne s’occupa, ne parla,
ne rêva plus que de Poe…
Avec les années, Baudelaire finit par justifier pleinement, cette gémellité en empruntant à Poe une bonne partie de sa doctrine poétique, s’inspirant de lui en maintes
occasions, s’appliquant même à le prolonger avec ce
désir unique « qu’Edgar Poe – qui n’est pas grand chose
en Amérique – devienne un grand homme… pour la
France…»
À l’occasion de la parution des Nouvelles Histoires
extraordinaires, il entre dans une polémique d’une rare
violence avec son ami Barbey d’Aurevilly, dont il espérait le soutien. Barbey d’Aurevilly condamne Poe et
l’Amérique, qu’il considère comme le même mal monstrueux et mortel, le mal de l’individualité. Pour lui Poe,
en tant que « roi des Bohêmes », en est la forme la plus
aboutie. Baudelaire condamne l’Amérique considérant
qu’elle a assassiné l’individu abouti dans l’art.
Ce qui les réunit, c’est la fascination pour un génie très proche du leur, de ceux qui
côtoient le gouffre. Barbey a fait le pari de Pascal, espérant échapper au néant, Baudelaire, foudroyé par une crise, sera anéanti.
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