- EAN13
- 9782878545890
- ISBN
- 978-2-87854-589-0
- Éditeur
- Presses Sorbonne Nouvelle
- Date de publication
- 13/12/2013
- Nombre de pages
- 490
- Dimensions
- 24 x 16 x 248 cm
- Poids
- 455 g
- Langue
- anglais
- Code dewey
- 813.54
- Fiches UNIMARC
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Gilbert Sorrentino. L'œil d'un puriste
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Presses Sorbonne Nouvelle
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L'écrivain américain Gilbert Sorrentino (1929-2006), surtout connu pour Mulligan Stew, est considéré comme un postmoderniste, virtuose de la parodie et de l'artifice. Cet ouvrage s'appuie sur d'autres œuvres moins étudiées – The Sky Changes, Steelwork, ou Splendide-Hôtel notamment – pour privilégier une analyse orientée par le visuel.
Comme Mondrian, Sorrentino aime les couleurs pures, voire primaires: rouge, blanc, bleu. Produit du mélange des couleurs, le gris est impur. Sorrentino préfère les contrastes extrêmes – noir contre blanc – qui s'accordent à la radicalité de sa vision esthétique. Il s'affirme clairement dans son opposition à un monde qui lui semble dépourvu d'idéal: le goût pour la forme s'enracine chez lui dans un amour de la précision dont il fait une affaire d'éthique.
Une tension entre lyrisme et ironie minimaliste est pourtant au cœur de cette œuvre obsessionnelle. Sorrentino tend vers un absolu du langage qui serait en relation mimétique avec les choses. Il cite volontiers le poète Jack Spicer: les mots doivent être comme autant de morceaux de réalité, à l'instar d'un fragment de journal dans un collage cubiste. Mais s'il s'inspire des techniques des arts plastiques, il reste cependant d'une fidélité toute moderniste à son médium: le langage.
Comme Mondrian, Sorrentino aime les couleurs pures, voire primaires: rouge, blanc, bleu. Produit du mélange des couleurs, le gris est impur. Sorrentino préfère les contrastes extrêmes – noir contre blanc – qui s'accordent à la radicalité de sa vision esthétique. Il s'affirme clairement dans son opposition à un monde qui lui semble dépourvu d'idéal: le goût pour la forme s'enracine chez lui dans un amour de la précision dont il fait une affaire d'éthique.
Une tension entre lyrisme et ironie minimaliste est pourtant au cœur de cette œuvre obsessionnelle. Sorrentino tend vers un absolu du langage qui serait en relation mimétique avec les choses. Il cite volontiers le poète Jack Spicer: les mots doivent être comme autant de morceaux de réalité, à l'instar d'un fragment de journal dans un collage cubiste. Mais s'il s'inspire des techniques des arts plastiques, il reste cependant d'une fidélité toute moderniste à son médium: le langage.
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