Cadran Lunaire -.

Conseillé par (Libraire)
3 février 2022

Résumé et avis par Paloma 12 ans lectrice.

Vita, une jeune fille anglaise de 12 ans, se balade dans les rues du New-York des années 20, rendant visite à son grand-père. Ayant tout perdu face à un businessman menteur, celui-ci n’a plus goût à la vie. Vita fera tout pour le faire sourire, y compris s’introduire chez un des hommes les plus riches de la ville pour y dérober une émeraude cachée…Mais pour cela, elle a besoin d’un groupe, un groupe de vrais voleurs ; une orpheline des rues, un acrobate et un jeune dresseur feront-ils l’affaire ? Mais…n’est-ce-pas un plan un peu extravagant ?

Avis :
C’est un très beau livre pour qui aime les romans de vie ET d’aventure. Vita est un personnage très attachant : une petite fille maligne au grand cœur. Katherine Rundell a là une très belle plume pour décrire 4 enfants les yeux pleins de rêves et leur plan unique. Une très belle vue sur un vieux New-York et tous les gens qui s’y promènent.

Conseillé par (Libraire)
29 janvier 2022

Avec ce roman des origines, Benacquista vise en plein dans le mille et nous touche en plein cœur !
Vibrant hommage à la force de l'écriture !

Conseillé par (Libraire)
29 janvier 2022

Portrait d'une maison, d'une époque, d'une famille, d'un homme
Une reconstitution implacable et magistrale !

Rue de l'échiquier

19,00
Conseillé par (Libraire)
25 septembre 2021

Un fugitif à Walden

Samuel Long, jeune esclave noir, s’enfuit en 1845 d'une plantation de Virginie. Après un périple mouvementé par le « chemin de fer des esclaves », réseau d’aide sur la route du nord, il est accueilli à Walden et trouve refuge auprès des philosophes transcendantalistes Thoreau et Emerson, favorables à l’abolition de l'esclavage. Nous suivons alors sa lente acclimatation à la liberté, ses difficultés à se construire comme homme par-delà le ressentiment qui parfois le submerge (et l’on pense ici à Fanon), et son regard sans concession sur les intellectuels blancs qui l’accueillent, dont l’expérience du monde est souvent de par leur position même aux antipodes de la sienne. Pourtant, au risque de la rencontre et dans le partage du contact avec la nature, quelque chose d'émancipateur se construit de part et d’autre, de l’engagement au sens fort du terme : Long dépasse sa colère et Thoreau n’est pas le doux rêveur déconnecté qu'il lui reproche parfois d’être, ce que dévoile au final un incident qui aurait dû rester tu : c’est dans ce qui n’était pas destiné à être dit que la justesse d’un homme se révèle. Et toute la teneur du roman s’en trouve changée. Le lac de Walden recèle en somme encore des secrets.

Roman

Buchet-Chastel

17,00
Conseillé par (Libraire)
25 septembre 2021

Ma meilleure amie

Quel plaisir de retrouver la grâce de l'écriture de Fabienne Jacob.
Je pensais qu'elle n'écrivait des livres que moi, elle touche si juste...
Il semblerait que non, nous sommes de plus en plus nombreuses à guetter "le petit nouveau" de Fabienne Jacob, prêtes à nous perdre dans ces vies, mais aussi à nous y retrouver.
Alors pourrait-on penser que ces textes, si personnels soient-ils, ont une portée universelle?
Je le pense, et c'est peut-être la force de ces romans.
Alors, savourez, c'est du petit-lait que l'on boit lorsqu'on lit "ma meilleure amie".