Une histoire de soeurs, de sorcière, de magie, de malédiction : ça avait tout pour me plaire et en effet, je l’ai dévoré en une journée !

D’aventure, de liberté, Betty, sœur cadette de la famille Widdershins en rêve.
Mais tous ses beaux projets de voyage vont tomber à l’eau (c’est le cas de le dire puisqu’elles habitent sur une île) suite à l’étrange révélation de sa grand-mère, tavernière au tempérament bien trempé.

Les membres de la famille Widdershins hériteraient génération après génération, de trois reliques aux pouvoirs magiques : un miroir pour espionner, des petites poupées pour se rendre invisible et un sac de voyage pour se transporter.
Mais l’héritage des Widdershins ne s’arrête pas là, ça serait bien trop simple.
Une malédiction les empêche pour toujours de sortir de l’Ile de Crowstone.
Beaucoup ont tenté de la déjouer mais personne n’y est encore parvenu.

C’était sans compter sans Betty l’aventurière, accompagnée de ses deux sœurs : Fliss l’aînée, au chant aussi mélodieux qu’un chat qu’on égorge et Charlie, 6 ans, qui entretient une étrange passion pour les rats. Ensemble, elles vont partir à l’aventure afin de briser la malédiction familiale qui sévit depuis des siècles !

La famille. La famille est le centre de ce beau roman de 481 pages dans lequel Red, 12 ans, recherche la famille d’accueil parfaite en attendant que sa mère sorte de prison. Ensemble, elles pourront enfin reformer la famille qu’elles étaient quand Gemma, la grand-mère de Red, était encore vivante.

Mais ne vous y trompez pas, si d’après ce synopsis, on a l’impression qu’il s’agit d’un roman lourd et triste, il n’en est rien car Red va tomber sur Les Groove, un couple excentrique qui vit au milieu des animaux : chiens, chevaux, poules et il y a même une tortue !
C’est la première fois qu’une famille d’accueil semble plus que tolérer la présence de Red, l’apprécier, l’aimer peut-être ?
Sans compter que Céline, sa mère d’accueil, croit aussi aux choses impossibles, tout comme Gemma.

Elle se lie également d’amitié avec Marvin Kapule, passionné de cuisine hawaïenne et qui, d’ailleurs, s’y consacre sur sa chaîne YouTube.
Les soirées entre Les Groove et les Kapule sont juste un vrai régal ! Ça donne envie de manger, de rire et de danser le hula.

Août 1945. Fin de la seconde guerre mondiale.

Alors que le monde est enfin libéré de cette guerre sans fin, le combat pour ceux qui ont perdu un être cher qu’ils soient français, allemands, italiens, juifs, qu’ils aient été appelés au front, capturés dans les camps, confinés ou cachés, n’est pas terminé.

Zofia, jeune juive de 18 ans, libérée du camp de concentration de Birkenau, part à la recherche de son jeune frère Abek, le seul membre de sa famille qui lui reste.
Séparés dès l’entrée au camp, pendant ces trois ans, Zofia semble l’apercevoir sans cesse mais est-ce bien réel ? Où est ce seulement son imagination qui lui joue des tours ? Cette imagination qui l'a tant aidé alors, dans le froid et la faim.

Un texte poignant où on s’attache à cette jeune fille complètement perdue, remplie de blessures, de souvenirs et de rêves, prête à tout pour retrouver son petit frère, y compris à partir seule à l’autre bout du pays.

Tibor c’est comme ça qu’il s’appelle, enfin... Tibor du Clos de la Vorgne pour être plus exact. (Et son petit surnom, enfin celui que sa maîtresse aime bien lui donner, c’est Pupuce. Mais chuuuuuut ne l’appelez surtout pas comme ça ! Sinon, il pourrait... euh il pourrait faire quoi au juste, lui et ses grandes oreilles ?)
Bref, Tibor c’est un basset rien de plus classique mais celui ci traîne des oreilles pour aller dehors, pour manger...
C’est dire que dodo, manger, pipi et re dodo c’est pas très excitant.

Tibor, son rêve à lui, c’est d’être le chien d’un cowboy, un vrai, qui a un pistolet, jure dans ses dents, va au saloon.
Mais sa maîtresse a lui, ressemble très peu à Lucky Luke.
Selon le docteur, Tibor déprime.
Son jugement est sans appel : Tibor a besoin d’un enfant, un enfant qui le promène, qui joue, qui lui donne envie de vivre sa vie de chien quoi.

Débarque alors Jules la terreur, dans sa vie de toutou mollasson et ça va faire des étincelles !

En commençant « Elle est le vent furieux », je ne savais s’il s’agirait de science-fiction, de réalité, de poésie, d’un hymne à l’espoir ou du contraire.

Ce recueil de 6 nouvelles navigue entre ces eaux et nous montre Mère Nature, furieuse, qui a décidé d’agir et de punir, son dernier enfant, l’homme.
Les animaux, les plantes, les saisons, tous se dérèglent autour de nos différents personnages qui ne savent désormais plus quoi faire avec cette nature qu'ils ne parviennent plus à contrôler.

Nos 6 autrices, abordent ce monde curieux et effrayant qui n’est pas tout à fait le nôtre mais y ressemble beaucoup trop pour ne pas se sentir concerner.

À mettre entre toutes les mains ! Un recueil pour apprendre à ouvrir les yeux sur la beauté de la nature et à notre devoir de la faire perdurer.